Pour financer des projets personnels tels que l’acquisition de nouveaux équipements, d’une voiture, la rénovation ou la construction d’une piscine, les particuliers souscrivent un crédit à la consommation. Une possibilité qui n’est pas offerte à tout le monde. Il faut savoir que certaines catégories de personnes ne peuvent pas prétendre à ce type de subvention. Les établissements financiers refusent de leur accorder un prêt en raison notamment de leur situation trop précaire. Les minicrédits sont alors une alternative intéressante pour ceux qui sont exclus du système bancaire classique. Toutefois, avant de s’engager, il convient de prendre certaines précautions. Dans cet article, découvrons lesquelles.
Vérifier les conditions de prêts
Préalablement à la souscription d’un minicrédit, il est important de prendre le temps de s’attarder sur les différents points de ce financement. Il s’agit notamment de :
- La durée du prêt,
- Taux d’intérêt,
- Taux annuel effectif global,
- Le coût total de votre crédit.
Ce qu’il faut savoir en matière de crédit, quel qu’il soit, c’est qu’il faudra le rembourser à votre prêteur avec les intérêts. Ces derniers constituent en fait la rémunération des organismes bancaires. Ils peuvent varier considérablement d’un établissement à un autre.
Procéder à une comparaison et une simulation des offres
Pour dénicher la suggestion la plus avantageuse en matière de minicrédit, il est important de mettre en parallèle celles qui sont disponibles sur le marché. Il faut savoir que ce type de prêt est proposé par de nombreux organismes de crédit en ligne. En effectuant une comparaison, vous pourriez bénéficier d’une offre qui correspond parfaitement à votre situation. Dans cette opération le paramètre le plus important à prendre en compte et à comparer est le TAEG ou taux effectif global. C’est lui qui permettra de déterminer à combien s’élève le coût total de votre crédit.
Si vous avez trouvé une proposition intéressante, pensez également simuler votre prêt. C’est une manière de se faire une idée plus précise de son prêt. Elle permettra notamment de connaître :
- Le montant du crédit auquel on peut prétendre,
- La durée de remboursement,
- Le taux pratiqué,
- Le montant des mensualités.
La possibilité de se rétracter
En règle générale, tous les crédits sont couverts par un droit de rétractation. Il s’agit d’une faculté offerte aux emprunteurs de se désister. Dans la pratique, le délai de rétractation est de 14 jours calendaires. Les jours fériés et les weekends sont compris dans le calcul de cette durée. C’est un temps de réflexion accordé aux particuliers pour leur permettre de changer d’avis. Il commence à courir à partir de la signature du contrat. Votre banque ne pourra pas ainsi mettre les fonds à votre disposition avant la fin de cette période. À noter que même si l’argent est viré sur votre compte entre-temps, ce délai continue de courir.
Il est de ce fait important de vérifier que ce droit est prévu dans la convention. Pour l’exercer, il vous faudra remplir le formulaire détachable qui est joint au contrat. Il doit alors être signé et envoyé à votre organisme prêteur par lettre recommandée avec accusé de réception.